Parcourez le fleuve avec les écrivains et les écrivaines

Le Havre - La Hève

C’est la présence du fleuve, et sa rencontre avec la mer, qui fait choisir l’embouchure du Havre à François 1er pour fonder sa ville en 1517. La cité s’origine donc dans sa relation avec la Seine.
Pourtant, les Havrais parlent davantage de leur ville comme d’une cité océane que comme d’une ville fluviale. Se sent-on habitant de la Seine lorsque l’on vit au Havre ? Peut-être s’éprouve-t-on surtout résidents de l’estuaire. Au Havre, le fleuve rejoint deux fois la mer, d’abord à l’est, lorsqu’il pénètre dans la ville maritime, puis à l’ouest, lorsqu’il la quitte pour se jeter dans l’océan. C’est alors le cap de La Hève qui est souvent évoqué et fait symboliquement figure de balise.
Entre ces deux extrémités, le port, l’anse, les bassins, forment une sorte d’entre-deux immobile. Il faut alors aller « de l’autre côté de l’eau », comme le disent les Havrais, dans l’ancienne Basse-Normandie, pour contempler, au loin, la ville, et voir les deux eaux se mêler.

image de « Maintenant le grand fleuve va se perdre dans une immensité solennelle » Charles Nodier « Maintenant le grand fleuve va se perdre dans une immensité solennelle » Charles Nodier © F. Guillotte
Portrait de Bernardin-de-Saint-Pierre par E.-F. Lignon.
Henri Bernardin de Saint-Pierre
L’Arcadie, 1781 / Le Havre-La Hève
La Seine et ses bords, gravure
Charles NODIER
La Seine et ses bords, 1836 / Le Havre-La Hève
Claude Monet, La pointe de la Hève, Sainte-Adresse, 1864, huile sur toile
Guy de Maupassant
Pierre et Jean, 1889 / LE HAVRE-La Hève