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Le Havre - De l’autre côté de l’eau

C’est la présence du fleuve, et sa rencontre avec la mer, qui fait choisir l’embouchure du Havre à François 1er pour fonder sa ville en 1517. La cité s’origine donc dans sa relation avec la Seine.
Pourtant, les Havrais parlent davantage de leur ville comme d’une cité océane que comme d’une ville fluviale. Se sent-on habitant de la Seine lorsque l’on vit au Havre ? Peut-être s’éprouve-t-on surtout résidents de l’estuaire. Au Havre, le fleuve rejoint deux fois la mer, d’abord à l’est, lorsqu’il pénètre dans la ville maritime, puis à l’ouest, lorsqu’il la quitte pour se jeter dans l’océan. C’est alors le cap de La Hève qui est souvent évoqué et fait symboliquement figure de balise.
Entre ces deux extrémités, le port, l’anse, les bassins, forment une sorte d’entre-deux immobile. Il faut alors aller « de l’autre côté de l’eau », comme le disent les Havrais, dans l’ancienne Basse-Normandie, pour contempler, au loin, la ville, et voir les deux eaux se mêler.

image de "Et les eaux de la Seine ont commencé à être envahies parc celles de la mer", Marguerite Duras © F. Guillotte
L’Été 80, couverture
Marguerite DURAS
L’Eté 80, 1981 / LE HAVRE-DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’EAU
Raymond Queneau, classe enfantine, photographie
Raymond QUENEAU
Chêne et chien, 1937 / LE HAVRE-De l’autre côté de l’eau